Sanctions de la Cédéao contre le Mali: la junte rappelle ses ambassadeurs

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-Assimi Goita, président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali, ne comprend pas les sanctions de la CEDEAO. Photo de NIPAH DENNIS / AFP via Getty Images.
Von 10 janvier 2022

La junte au pouvoir au Mali a réagi lundi à l’annonce de sanctions contre elle par les Etats ouest-africains de la Cédéao en rappelant ses ambassadeurs dans ces pays et en fermant ses frontières terrestres et aériennes avec eux.

« Le gouvernement du Mali condamne énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes », dit le communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, en uniforme, le colonel Abdoulaye Maïga.

« Le gouvernement du Mali regrette que des organisations sous-régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra- régionales aux desseins inavoués », a-t-il ajouté, sans les nommer.

-Les émissaires ouest-africains ont eu des entretiens avec la junte militaire du Mali pour tenter de faire pression pour un retour rapide à un régime civil. Photo ANNIE RISEMBERG/AFP via Getty Images.

Sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont pris dimanche une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l’encontre du Mali pour sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années.

La junte « déplore le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire ».


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t.me/Epochtimesfrance



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