Le fondateur de Doctolib – 1,2 milliard d’euros de patrimoine, favorable à la taxe sur les riches

Le fondateur du géant du rendez-vous médical en ligne Doctolib, Stanislas Niox-Chateau, n’est pas effrayé par les projets de taxation des plus riches.
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Stanislas Niox-Château, PDG et cofondateur de Doctolib, à Levallois-Perret, le 23 mai 2022. (Photo JOEL SAGET/AFP via Getty Images)
Von 29 octobre 2025

Invité mardi sur France Inter, l’entrepreneur a toutefois averti qu’il ne fallait pas « déposséder les entrepreneurs de leur entreprise ».

M. Niox-Chateau a expliqué ne pas penser que des mesures de taxation des grandes fortunes, comme la taxe dite Zucman, puissent « anéantir les efforts français dans l’intelligence artificielle », contrairement aux craintes exprimées par le milliardaire Daniel Kretinsky.

Une « justice sociale » nécessaire

« Il faut de la justice sociale », a-t-il reconnu, ajoutant : « Je suis désolé de le dire, et peut-être à contre-courant, mais je pense que ça ne sert à rien à des gens d’avoir autant d’argent pour vivre. » Le patron de Doctolib a également regretté que la philanthropie reste « largement sous-développée en France ».

Tout en plaidant pour une meilleure répartition des richesses, Stanislas Niox-Chateau a insisté sur la nécessité de préserver les acteurs économiques nationaux. « Je pense qu’il ne faut pas déposséder les entrepreneurs, les familles françaises de leur entreprise (…) quelle que soit la taille de ces entreprises », a-t-il mis en garde.

Défendre la souveraineté technologique

Pour lui, la souveraineté française réside précisément dans la capacité des entrepreneurs à innover sur le sol national. « La souveraineté française, elle est là, elle est que des familles, des entrepreneurs comme moi, partent de rien et créent des technologies et des IA qui peuvent concurrencer les Américains et les Asiatiques, avec une éthique qui est différente », a-t-il expliqué.

Doctolib, qui emploie quelque 3000 salariés, fait partie des licornes françaises – ces anciennes start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars.

Une taxe au cœur du débat budgétaire

La taxe portée par l’économiste Gabriel Zucman prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros. Très critiquée à droite et dans les rangs macronistes, la proposition a peu de chances d’être retenue dans le budget 2026, actuellement débattu à l’Assemblée nationale.

Le Parti socialiste a proposé une version alternative afin de rallier le centre : instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines à partir de 10 millions d’euros, tout en excluant les entreprises innovantes et familiales de son champ d’application.



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