Suite au fiasco de la perte d’une porte en plein vol, Boeing se sépare de son responsable de projet

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Le PDG de Boeing, Dave Calhoun, s'adresse aux journalistes à Washington, DC, le 24 janvier 2024. Le PDG de Boeing, Dave Calhoun, a reconnu mercredi la "gravité" des questions de sécurité auxquelles est confrontée la société, alors qu'il répondait aux questions sur l'incident quasi fatal de l'avion d'Alaska Airlines. (Photo by Jim WATSON / AFP) (Photo by JIM WATSON/AFP via Getty Images)
Von 24 février 2024

Boeing s’est séparé du responsable de son programme 737 Max, six semaines environ après qu’une porte d’évacuation ait explosé en plein vol, l’enquête ayant révélé que l’avion avait décollé avec des boulons manquants.

Ed Clark, qui dirigeait le programme 737 Max, quitte l’entreprise avec effet immédiat, selon un mémo adressé le 21 février au personnel par Stan Deal, PDG de la division avions commerciaux de Boeing. Un porte-parole de l’entreprise a fourni une copie de cette note à Epoch Times.

M. Deal a déclaré dans le mémo que les changements s’inscrivent dans le cadre d’une « attention accrue » visant à garantir que chaque avion livré par la société « répond ou dépasse toutes les exigences de qualité et de sécurité ».

« Nos clients ne demandent et ne méritent rien de moins », a déclaré M. Deal.

Boeing a admis à la mi-janvier que la qualité de sa production de 737 Max n’avait pas été pas optimale.

Un panneau recouvrant une porte de secours a explosé peu après le décollage d’un Boeing 737 Max 9 exploité par Alaska Airlines le 5 janvier, provoquant une décompression rapide et nécessitant un atterrissage d’urgence.

L’incident a conduit les autorités américaines de l’aviation (FAA) à immobiliser au sol l’intégralité des 737 Max 9, imposer des « contrôles renforcés » et ouvrir une enquête afin de déterminer si Boeing a manqué à ses obligations en matière de normes de sécurité de production.

M. Deal a déclaré à la mi-janvier que l’incident d’Alaska Airlines montrait que « nous ne sommes pas là où nous devons être » en termes de qualité et que la société prendrait « des mesures immédiates pour renforcer l’assurance et les contrôles de qualité » dans toutes ses usines.

Lors des inspections prescrites par la FAA, certains clients de Boeing ont découvert d’autres problèmes, notamment des boulons d’obturation de porte desserrés.

Outre les problèmes de boulons, un employé aurait également découvert des trous mal percés sur certains fuselages de 737 Max.

Les enquêteurs ont déterminé que les boulons censés fixer la porte d’évacuation au châssis de l’avion d’Alaska Airlines n’étaient pas présents au moment du décollage.

L’incident

Le vol 1282 d’Alaska Airlines était en route vers Ontario (Californie) depuis Portland (Oregon) lorsque la porte d’évacuation s’est détachée, entraînant une décompression rapide et un atterrissage d’urgence.

L’incident s’est produit environ six minutes après le début du vol, à 500 mètres d’altitude.

Par chance, personne n’a été blessé de façon grave. Selon les experts, si l’incident s’était produit à une altitude plus élevée, par exemple à 12.000 mètres, qui correspond à l’altitude de croisière, l’incident aurait pu être mortel.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré l’absence d’un hublot et d’une partie d’un panneau de la paroi latérale de l’avion, ainsi que le déploiement des masques à oxygène.

La porte de l’avion a été retrouvée plus tard dans le jardin d’un particulier.

Le PDG de Boeing, David Calhoun, a déclaré : « Un tel événement ne doit pas se produire sur un avion qui quitte notre usine. Nous devons tout simplement faire mieux pour nos clients et leurs passagers », a-t-il déclaré.

D’autres changements de direction au sein de la compagnie ont été annoncés, en plus du départ de M. Clark.



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