Suppression de Noël et de la Toussaint des calendriers scolaires : le Conseil supérieur de l’Éducation veut rebaptiser les vacances
Un amendement voté au Conseil supérieur de l’Éducation visant à remplacer les noms traditionnels des vacances scolaires par des appellations jugés plus laïques déclenche une vive polémique. L’UNI dénonce ce qu’elle qualifie d’« attaque profonde aux racines chrétiennes de la France » et lance une pétition pour s’y opposer.
Mercredi 1er octobre, le Conseil supérieur de l’Éducation a été le théâtre d’un débat inattendu sur le calendrier scolaire. Selon l’Union nationale interuniversitaire (UNI), le syndicat FSU-SNUipp, principal syndicat d’enseignants du primaire, a présenté un amendement visant à rebaptiser les vacances scolaires afin de supprimer leurs références chrétiennes, rapporte CNews.
« Sous couvert de laïcité, on peut effacer notre histoire »
Comme l’a proposé le syndicat FSU-SNUipp pour la rentrée 2026-2027, les appellations « vacances de Noël », « vacances de la Toussaint » ou « vacances de Pâques » pourraient ainsi être remplacées par des termes neutres comme « vacances d’hiver », « vacances d’automne » ou « vacances de printemps ». Le texte de cet amendement a été adopté par 44 voix contre 7.
Pétition de l’UNI « pour la défense des racines chrétiennes dans les vacances scolaires »
Baptiste Gilli, délégué national de l’UNI, Union nationale inter-universitaire, invité de @JeromeFlorin dans #RTLMatin pic.twitter.com/u1GtQq3jl9
— RTL France (@RTLFrance) October 3, 2025
Pour l’UNI, cette décision constitue un effacement des « racines chrétiennes de la France », comme l’a dénoncé son délégué national, Baptiste Gilli, au micro de RTL ce vendredi. « Une jeunesse saine et armée intellectuellement et moralement, il faut qu’elle s’appuie sur son histoire, ses racines et ses valeurs », a-t-il martelé, ajoutant : « Et cette fausse bonne idée qui consisterait à dire que sous couvert de laïcité, on peut effacer notre histoire, nous, on s’y oppose. »
L’UNI lance une pétition
Baptiste Gilli a rappelé à nos confrères que « la Toussaint, Noël, Pâques sont des fêtes chrétiennes qui font partie intégrante de l’Histoire de France », indiquant qu’une pétition avait été lancée sur le site du syndicat ce 1er octobre. Celle-ci aurait recueilli 7000 signatures ce jeudi soir, selon lui.
Le Conseil supérieur de l’éducation veut supprimer les termes « vacances de Noël », « vacances de la Toussaint » et « vacances de Pâques ».
Il faut supprimer ce comité Théodule, politisé et inutile.
Et évidemment combattre ce projet, qui sera probablement soumis au prochain ministre… pic.twitter.com/mUPLGvPGfJ
— Matthias RENAULT (@MatthiasRN) October 2, 2025
Même si les vacances de Pâques ont été rebaptisées « vacances de printemps » dès 1981, le terme original reste largement utilisé. « C’est un usage qui s’est construit au fil des siècles et des millénaires dans l’histoire de France. On ne balaie pas en un revers de main », a encore fait remarquer le délégué syndical.
Cette polémique a également trouvé un écho politique auprès de Mathias Renault. Dans une vidéo publiée jeudi 2 octobre sur X, le député RN de la Somme a qualifié le Conseil supérieur de l’Éducation de « comité Théodule qui ne sert strictement à rien » et dénoncé « une bataille culturelle de gauche menée au ministère de l’Éducation nationale ». Estimant qu’il s’agit d’une « atteinte à notre identité », il a précisé que le Rassemblement national s’opposera à cet avis et proposera même la suppression du Conseil supérieur de l’Éducation.
Le FSU-SNUipp, contacté par CNews, n’a pour l’instant pas réagi.
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion