Ted Hui, ancien élu pro-démocratie de Hong Kong, obtient l’asile en Australie
L’ancien parlementaire pro-démocratie de Hong Kong Ted Hui, visé par un mandat d’arrêt, a annoncé avoir obtenu l’asile en Australie, appelant Canberra à agir davantage pour ceux qui restent en prison dans le territoire chinois.
« J’exprime ma plus profonde gratitude au gouvernement d’Australie – autant le précédent que l’actuel – pour la reconnaissance de notre besoin d’asile et pour cette protection », a écrit Ted Hui dans un message posté samedi sur Facebook.
Il a précisé que son épouse, ses enfants et ses parents bénéficiaient également de ce droit d’asile.
Manifestations massives en faveur de la démocratie de 2019 réprimées par Pékin
Pékin a imposé en 2020 à l’ancienne colonie britannique – rétrocédée à la Chine en 1997 – une loi sur la sécurité nationale réprimant les dissidents à la suite des manifestations massives en faveur de la démocratie de 2019.

Les gens marchent le long de la route principale à Mong Kok alors qu’ils prennent part à une marche pro-démocratie de Tsim Sha Tsui dans le district de Kowloon à Hong Kong le 20 octobre 2019. (Philip Fong/AFP via Getty Images)
Des avis de recherche promettant une récompense financière
Ted Hui, une des figures de ces manifestations, s’était exilé depuis à Adélaïde, dans le sud de l’Australie.
Il fait partie d’un certain nombre de militants résidant à l’étranger visés par des avis de recherches émis par la police en juillet 2023 avec une récompense d’un million de dollars hong kongais (110.000 euros environ) pour chacun.
Ne pas oublier les militants toujours emprisonnés à Hong Kong
Dans son message, il a appelé le gouvernement australien à ne pas oublier que d’autres militants étaient toujours emprisonnés à Hong Kong, dont le magnat des médias Jimmy Lai, derrière les barreaux depuis fin 2020 et actuellement jugé pour collusion avec des forces étrangères.

Déjà 165 miltants pro-démocratie condamnés
Depuis l’entrée en vigueur de la loi de sécurité nationale imposée par Pékin, 165 personnes ont été condamnées pour diverses infractions : sécession, subversion, terrorisme, collusion avec l’étranger…
« L’Australie doit faire plus pour les sauver et défendre leur humanité », a-t-il écrit ajoutant que sa position établissait « un précédent pour d’autres démocraties ».
Le gouvernement de Hong Kong n’a fait aucun commentaire direct concernant M. Hui mais un porte-parole a affirmé samedi que ceux qui sont partis ne devaient pas penser qu’ils pouvaient échapper à la « responsabilité criminelle ».
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