Travail, immigration, santé, éducation: les principaux points de l’allocution de Macron

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(LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images)
Von 18 avril 2023

Un « nouveau pacte de la vie au travail », des mesures contre la délinquance et « l’immigration illégale », l’objectif d’un désengorgement des urgences d’ici fin 2024 et un premier bilan dans « 100 jours » : voici les principaux points de l’allocution d’Emmanuel Macron lundi soir.

Le chef de l’État est brièvement revenu sur les tensions qu’a générée sa réforme contestée des retraites. Elle était « nécessaire », a-t-il plaidé, tout en disant « regretter » qu’elle n’ait pas été « acceptée » et en assurant qu’il entendait la « colère » des Français, « cette revendication de justice sociale et de rénovation de notre vie démocratique ».

Cent jours pour redresser la barre

Pour tourner cette page, « nous avons devant nous 100 jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France », a-t-il fixé, donnant rendez-vous « le 14 juillet prochain » pour « faire un premier bilan ». Sur le plan politique, le président a évoqué la nécessité de « coalitions et alliances nouvelles », mais sans en préciser les contours.

Amélioration de la vie au travail

Parmi les « trois chantiers » énumérés lundi, il a annoncé vouloir « bâtir un nouveau pacte de la vie au travail », assurant que « la porte sera(it) toujours ouverte aux syndicats ». « Ce nouveau pacte » sera « construit dans les semaines et les mois qui viennent par le dialogue social » entre organisations syndicales et patronales, a déclaré le chef de l’État. Les négociations porteront sur la nécessité « d’améliorer les revenus » salariés, « faire progresser les carrières », « mieux partager les richesses », « améliorer les conditions de travail », « trouver des solutions à l’usure professionnelle » ou encore « aider à la reconversion ».

Contrer l’immigration illégale, la délinquance et les fraudes

« Rénover l’ordre républicain et démocratique » : c’est le deuxième chantier esquissé par Emmanuel Macron. Il a promis de « renforcer le contrôle de l’immigration illégale », tout en prévoyant « des annonces fortes dès le mois de mai » contre la délinquance et les fraudes sociales et fiscales. « L’État de droit est notre socle et il n’y a pas de liberté sans droit ni sans sanction envers ceux qui transgressent le droit des autres », a-t-il affirmé.

Système de santé

Une partie du « troisième chantier » annoncé par le chef de l’État concerne le système de santé, qui sera « profondément rebâti ». « Depuis six ans, 11 millions de Françaises et de Français ont pu bénéficier du reste à charge zéro pour leurs lunettes, leurs appareils auditifs ou leurs prothèses dentaires, nous avons mis fin au numerus clausus et nous avons massivement investi dans notre hôpital », a-t-il énuméré.

Mais il faut des « résultats concrets à court terme », a-t-il souligné, notamment en termes d’accès à un médecin traitant des patients atteints de maladies chroniques. « Et d’ici la fin de l’année prochaine, nous devrons avoir désengorgé tous nos services d’urgence », a-t-il fixé comme objectif.

Éducation

L’Éducation nationale « doit renouer avec l’ambition d’être l’une des meilleures d’Europe », a dit le président de la République. « Dès la rentrée, notre école va changer à vue d’œil. Pour les enseignants qui seront mieux rémunérés, pour les élèves qui seront davantage accompagnés en français et en mathématiques, pour leurs devoirs, et pratiqueront plus de sport à l’école, pour les parents qui verront le remplacement systématique des enseignants absents », a-t-il dit.



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