Traversée de la Manche à bord d’une machine volante : Franky Zapata teste sa nouvelle invention

Six ans après avoir traversé la Manche debout sur son « flyboard », l’inventeur Franky Zapata doit tenter de réitérer l’exploit vendredi après-midi à bord de son nouveau véhicule volant, le « AirScooter », sorte de petit hélicoptère, pour une « promenade » de Sangatte (Pas-de-Calais) à Douvres en Angleterre.

L’inventeur de 46 ans, surnommé « l’homme volant », doit décoller de Blériot-Plage, du nom de l’aviateur Louis Blériot, tout premier aviateur à traverser la Manche il y a 116 ans jour pour jour sur cette même plage. « C’est un jour de célébration, c’est la fin de cinq années de recherche et développement intensives », s’est ému Franky Zapata lors d’un point-presse, reconnaissant « un petit stress ».

À la mi-journée, ses équipes finalisaient à quelques mètres de la plage la préparation du AirScooter, une sorte d’hélicoptère une place à moteur hybride pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h.

Des vols pour le loisir

Zapata n’a commencé qu’il y a quelques semaines à voler à bord de l’engin de 115 kg, « développé pour le récréatif » selon ses mots. Son ambition est, d’ici à début 2026, d’implanter à Las Vegas, dans le Nevada (États-Unis), un centre de vol de loisir, ouvert au grand public. Selon la réglementation américaine, l’engin peut être utilisé sans licence de pilote en tant que « véhicule ultraléger », précise l’entreprise.

« L’objectif, c’est de faire voler en premier les amis, la famille, l’équipe. Et puis tout le monde qui a envie de voler », a assuré Franky Zapata.

Après une matinée dans la grisaille, le soleil a fait son apparition peu avant midi, laissant apparaître au loin les célèbres falaises blanches de Douvres.

Franky Zapata les avait atteintes le 4 août 2019, lorsqu’il avait traversé en une vingtaine de minutes la Manche à bord de son « Flyboard », une planche volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettaient d’évoluer jusqu’à 190 km/h.

Franky Zapata, sur son hoverboard à réaction ou « Flyboard », vole avec le drapeau national français lors d’une performance, avant le départ du Grand Prix de Belgique de Formule 1. (KENZO TRIBOUILLARD/AFP via Getty Images)