Un « acte haineux » : le drapeau palestinien de la mairie de Grenoble arraché
Le drapeau palestinien, hissé mardi sur la façade de l’hôtel de ville de Grenoble, a été « arraché » quelques heures plus tard par un homme immédiatement interpellé, a annoncé le maire écologiste Éric Piolle.
« Honte à l’individu qui a arraché le drapeau palestinien, pavoisé au lendemain de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine », a écrit l’élu sur le réseau social X, précisant que la municipalité « déposera plainte ». Une photo publiée par le maire montre les restes d’un lambeau de drapeau.
Honte à l’individu qui a arraché le drapeau palestinien, pavoisé au lendemain de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Je remercie la police municipale de l’avoir interpellé ainsi que sa complice.
La Ville déposera plainte. pic.twitter.com/cBRXgfOGib— Éric Piolle (@EricPiolle) September 23, 2025
Condamnation de la mairie
Dans un communiqué, la ville a dénoncé un « acte haineux » et indiqué qu’« un nouveau drapeau a été hissé » dès la même journée. La municipalité a également exprimé son soutien à une agente d’accueil qui a été menacée.
Selon une source policière, l’homme interpellé est âgé de 33 ans. Il aurait proféré des insultes et menaces, « avec un bâton », contre une employée municipale, ce qui a entraîné un dépôt de plainte. Une « autre personne à proximité des faits » a également été arrêtée, précise la ville.
Un geste symbolique et contesté
La municipalité grenobloise avait annoncé dès vendredi son intention de hisser le drapeau palestinien « suite à la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par Emmanuel Macron ». Cette initiative s’inscrit dans un mouvement suivi par près d’une centaine de mairies dirigées par la gauche.
Mais elle a suscité des oppositions. Le ministre démissionnaire de l’Intérieur s’est fermement opposé à ce pavoisement, tandis que la préfecture de l’Isère a rappelé qu’il était « contraire au principe de neutralité du service public ». La préfecture a signalé mardi la décision de la mairie à la justice.
Avec AFP
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