Un célèbre bronze de Camille Claudel « L’âge mûr », retrouvé par hasard, aux enchères à Orléans

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Le 11 avril 2008 au musée Rodin à Paris, le bronze "L'Age mur" de Camille Claudel. (PATRICK HERTZOG/AFP via Getty Images)
Von 16 février 2025

Le dénouement d’une « incroyable découverte »: une version de « L’Âge mûr », célèbre sculpture de Camille Claudel, retrouvée par hasard dans un appartement parisien inhabité, est proposée aux enchères dimanche à Orléans.

Découvert, caché sous un drap, lors d’un inventaire réalisé dans un appartement inhabité depuis plus de 15 ans et situé au pied de la Tour Eiffel, ce bronze est l’une des oeuvres les plus mythiques de la sculptrice Camille Claudel.

Estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros, il est proposé dimanche aux enchères par sa maison de vente, Philocale, dans une salle du conservatoire d’Orléans.

Matthieu Semont, commissaire-priseur qui l’a découverte le 17 septembre, avait expliqué à l’AFP avoir « été saisi d’émotion » lorsqu’il a « reconnu » ce bronze.

Dans « un appartement plongé dans le noir, fermé depuis une quinzaine d’années

« Ce bronze, dont on avait perdu la trace depuis plus d’un siècle, est d’une qualité stupéfiante », a-t-il ajouté.

Il a raconté être entré dans « un appartement plongé dans le noir, fermé depuis une quinzaine d’années, avec beaucoup de poussière », puis avoir « soulevé le linge qui recouvrait la sculpture » et « reconnu une partie de la sculpture, l’implorante (une jeune femme à genoux suppliant, ndlr), pour avoir travaillé sur cette œuvre il y a 25 ans ».

La sculpture représente un cycle de vie, incarné par trois personnages dont une jeune femme agenouillée, symbolisant la passion déchirante entre la sculptrice et Auguste Rodin, selon plusieurs historiens de l’art.

Une évocation de la descente aux enfers de la sculptrice après sa rupture avec Rodin

Commande avortée de l’État à Camille Claudel, l’œuvre évoque aussi sa descente aux enfers après sa rupture avec le sculpteur « qui n’a jamais cessé de l’aimer et a pleuré en découvrant l’implorante chez le fondeur Eugène Blot », souligne le commissaire-priseur.

Également intitulée « La Destinée », « Le Chemin de la vie » ou « La Fatalité », cette œuvre majeure n’existe que dans quelques exemplaires, dont deux exposés aux musées d’Orsay et Rodin à Paris et un autre au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine (Aube).

D’une dimension de 61,5 x 85 x 37,5 centimètres, il est signé « C. Claudel » et porte le cachet du fondeur et ami indéfectible de la sculptrice, « Eugène Blot Paris », ainsi que le numéro 1 aux pieds de l’implorante.

Une mise aux enchères pour deux millions d’euros

En novembre 2017, 17 oeuvres de la sculptrice avaient atteint un résultat triple par rapport à l’estimation, avec 12 préemptions et 1,187 million d’euros pour un autre bronze célèbre, « L’Abandon » (1886), le double de son estimation basse.



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