Le « ras-le-bol » chez les pompiers comme « aux urgences »

Titelbild
L'inscription sur le camion indique "Manque de moyens", car les pompiers sont constamment attaqués par des jets de pierres lors de leurs interventions. (Photo : PASCAL GUYOT/AFP/Getty Images)
Von 2 août 2019

« Il y a un malaise comme il y a dans les urgences », a déclaré Grégory Allione, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) sur RTL.

Grégory Allione, a comparé vendredi le malaise des pompiers à celui des urgences, en appelant à une « réorganisation du système », plus d’un mois après le début d’un mouvement de grève chez les pompiers professionnels.

« Nous acheminons toute cette détresse, toute cette « bobologie », tout ce qui n’est pas nécessairement de l’urgence, nous l’acheminons aux services des urgences » devenus de « vrais dispensaires », regrette Grégory Allione, « complètement en phase » avec Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).

Selon le président de la FNSPF, avec le vieillissement de la population, la désertification médicale ou la réorganisation de cliniques, « nous faisons ce que d’autres faisaient auparavant » en « comblant le manque de services publics dans les territoires ».

Il y a une nécessité de réviser le « schéma entre les pompiers et les urgences », a-t-il déclaré. La grève des urgences, démarrée mi-mars à Paris, touche désormais plus de 200 services selon le collectif Inter-urgences, qui réclame plus de lits, d’embauches et des hausses de salaires.

Par ailleurs, le président de la FNSPF a rappelé qu’Emmanuel Macron s’est prononcé pour un numéro d’urgence unique, regroupant tous les appels d’urgence (police, pompiers, Samu…) sur une même plateforme et qui permettra que « l’ensemble des services publics travaillent ensemble ». Aucune date de mise en œuvre n’a cependant été arrêtée.

Un mouvement de grève, à l’appel de sept des neuf syndicats de pompiers professionnels, est en cours depuis le 26 juin et jusqu’au 31 août pour exprimer leur « ras-le-bol » face à un État qui selon eux, les « laisse démunis face à la multiplication des interventions et parfois des agressions ». Ils réclament plus de moyens et une revalorisation salariale.

Manifestation des pompiers contre la réduction des effectifs à Paris. (Photo : JACQUES DEMARTHON/AFP/Getty Images)

Cette grève est avant tout symbolique car les pompiers ont une obligation de service minimum et des personnels sont réquisitionnés pour assurer leurs interventions, avec des équipes parfois réduites.

Les pompiers ont fait 4,5 millions d’interventions en 2018, soit une toutes les 7 secondes, dont 80% pour les secours aux personnes et 6% pour les incendies.

 



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion