Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure

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Chloé Cole partage en larmes son parcours de détransition à Anaheim, en Californie, le 8 octobre 2022. (Brad Jones/Epoch Times)
Von 13 novembre 2022

Chloé Cole, à qui l’on a prescrit des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et qui a subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans,  va poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre alors qu’elle était mineure. Aujourd’hui elle regrette profondément ses choix.

« Les adultes qui étaient censés prendre soin de moi et me guider lorsque j’étais enfant ne l’ont pas fait et en assumeront la responsabilité », a déclaré Chloé à Epoch Times le 11 novembre.

Chloé, aujourd’hui âgée de 18 ans, et son équipe d’avocats (dont Dhillon Law Group et LiMandri & Jonna LLP, en collaboration avec le Center for American Liberty) ont envoyé le 9 novembre la lettre d’intention de poursuite au Permanente Medical Group, à la Kaiser Foundation Health Plan, aux hôpitaux de la Kaiser Foundation et à plusieurs médecins qui ont « pratiqué, supervisé ou conseillé une hormonothérapie transgenre et une intervention chirurgicale à Chloé Cole lorsqu’elle avait entre 13 et 17 ans ».

Kaiser Permanente est accusé de négligence grave ayant causé « une mutilation et des dommages permanents et irréversibles sur son corps », selon la lettre. L’organisation n’a pas répondu aux multiples demandes de commentaires qui lui ont été adressées à ce sujet en date du 11 novembre.

Un établissement du centre médical Kaiser Permanente à Anaheim, en Californie, le 24 mars 2021. (John Fredricks/Epoch Times)

La lettre accuse les professionnels de la santé d’avoir informé les parents de Chloé qu’elle présentait « un risque élevé de suicide, à moins qu’elle ne subisse une transition sociale et médicale pour ressembler davantage à un homme ». On aurait demandé à ses parents : « Préférez‑vous avoir une fille morte ou un fils vivant ? »

Selon la lettre, Chloé réclame « des dommages et intérêts punitifs fondés sur des preuves de malveillance, d’oppression et de fraude ».

« Le système médical ne devrait pas dicter l’avenir des jeunes enfants. Grâce à cette action en justice, les ‘professionnels’ impliqués seront tenus responsables de leur manipulation méprisable visant à mutiler des enfants et à en tirer un bénéfice financier », a déclaré Harmeet Dhillon, PDG du Center for American Liberty. « Nous briserons le cycle qui les pousse à détruire nos enfants avant qu’il ne soit trop tard. »

Chloé a récemment témoigné contre la législation sur les « soins de santé tenant compte du genre » qui faisait de la Californie un État sanctuaire pour les transgenres. Le mois dernier, le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, a promulgué le projet de loi 107 du Sénat, rédigé par le sénateur Scott Wiener (Parti démocrate‑San Francisco).

La législation a été largement contestée par des groupes de défense des droits des parents qui s’opposent à ce que des mineurs puissent prendre des inhibiteurs de puberté, des traitements hormonaux et subir des opérations de réattribution sexuelle.

« Ma vie d’adolescente a été marquée par des douleurs atroces, des regrets et, surtout, par l’injustice », a déclaré Chloé le 10 novembre dans un communiqué de presse. « Le pire, c’est que je ne suis pas seule dans ma douleur. Je veillerai à ce que le sang et les larmes des détransitionneurs comme moi ne soient pas gaspillés. Il m’est impossible de récupérer ce que j’ai perdu, mais je veillerai à ce qu’aucun enfant ne soit blessé par les mains de ces menteurs et mutilateurs. »

Chloé Cole partage en larmes son parcours de détransition à Anaheim, en Californie, le 8 octobre 2022. (John Fredricks/Epoch Times)

Le Center for American Liberty a également accusé Kaiser de n’avoir pas informé les parents de Chloé des options de traitement psychiatrique ou de toute approche qui aurait pu permettre de traiter les troubles psychologiques sous‑jacents « afin d’obtenir un état mental conforme au sexe biologique de Chloé ».

Chloé accuse les professionnels de la santé de lui avoir fait croire que sa détresse liée à sa dysphorie de genre disparaîtrait avec sa transition. Après avoir subi plusieurs étapes de transition sur plusieurs années, son état psychologique n’a fait que se détériorer.

« En effet, sa santé mentale et ses angoisses suicidaires se sont considérablement aggravées après sa double mastectomie », peut‑on lire dans la lettre. « Chloé a fini par comprendre que la réponse à son problème ne reposait pas sur la chirurgie et les hormones, comme on le lui avait conseillé, mais sur un changement de perspective psychologique. Elle a réalisé que la seule façon pour elle d’être heureuse était d’accepter mentalement son sexe biologique et de choisir de vivre une vie en accord avec son genre d’origine. »

Kaiser Permanente dispose de 90 jours pour régler l’affaire ou répondre à la lettre d’intention de poursuite avant qu’une action en justice ne soit engagée.



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