Une députée LREM milite pour la réouverture des maisons closes
Invitée de France Bleu Provence mardi dernier, la députée LREM du Var Valérie Gomez-Bassac a expliqué qu’elle était favorable à la réouverture des maisons closes en France, dénonçant « l’hypocrisie générale » autour de la prostitution.
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[/epoch_video]Tandis que les maisons closes sont interdites depuis 1946 dans l’Hexagone, Valérie Gomez-Bassac, députée de la 6e circonscription du Var, a affirmé qu’elle était favorable à leur réouverture « pour assurer les règles les plus élémentaires d’hygiène et de sécurité ».
« Je suis sur une circonscription rurale où la prostitution est de plus en plus présente avec des jeunes femmes parfois très jeunes qui sont sur le bord des routes toute l’année, c’est-à-dire sous la neige ou une chaleur terrible », a expliqué l’élu sur les ondes de France Bleu.
Valérie Gomez-Bassac fustige « l’hypocrisie générale » autour de la prostitution et estime que « s’attaquer au client n’est pas la solution ».
« Pour les gendarmes c’est difficile. Pénaliser le client cela ne change rien et cela n’enlève rien aux réseaux existants avec la violence qui s’exerce et la présence de drogue », poursuit la parlementaire.
Une députée du Var propose de rétablir les maisons closes https://t.co/fXYcOlyjna
— France Bleu Provence (@bleuprovence) 4 septembre 2018
Avocate spécialisée en droit des affaires au sein d’un cabinet toulonnais avant d’être élue députée sous les couleurs de La République En Marche en 2017, Mme Gomez-Bassac se défend de faire « la promotion de la prostitution [ou] des maisons closes » et affirme au contraire soutenir une vision pragmatique des choses.
« C’est le plus vieux métier du monde. Je ne pense pas qu’il disparaîtra demain », a-t-elle estimé.
La députée souhaite s’inspirer du « modèle allemand » en instaurant davantage de contrôles « pour que les femmes puissent déclarer leur activité et être suivie pour s’assurer qu’elles exercent dans de bonnes conditions ».
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