Une ferme de panneaux photovoltaïques implantée en mer, une première en France

Titelbild
Les premières unités solaires flottantes dans le port de Sète, dans le sud de la France, déployées en pleine mer le 17 mars 2023. (Photo PASCAL GUYOT/AFP via Getty Images)
Von 18 mars 2023

Les deux premières unités flottantes d’une ferme de panneaux photovoltaïques située en pleine mer, une première en France, viennent d’être mises à l’eau au large de Sète, dans l’Hérault, avant 23 autres prévues d’ici la fin de l’année.

« Le photovoltaïque offshore a énormément de potentiel puisque nous pouvons déployer des gigafermes, plus compétitives et moins onéreuses que le solaire sur terre ou l’éolien », a expliqué vendredi Armand Thiberge, président et cofondateur de l’entreprise Solarinblue, également fondateur de Sendinblue.  « À Sète, nous occuperons une zone » qui correspondait à « l’ancien poste de déchargement des hydrocarbures en mer », a-t-il ajouté, soulignant que cette installation avait été largement facilitée par la région Occitanie.

Implantée à 1,5 km de la digue, chaque unité est composée d’une structure d’acier soutenant des modules photovoltaïques à trois mètres et demi de hauteur au-dessus de la surface de l’eau, capable de suivre le soleil grâce à un vérin électrique. Cette structure repose sur des flotteurs, tandis que l’ensemble de la ferme est arrimé au fond de l’eau par quatre points d’ancrage. À la différence des panneaux photovoltaïques flottants sur les lacs, déjà existants en France, « nos structures peuvent résister à des houles de 10 mètres de creux et des vents de 200 km/h », a ajouté Armand Thiberge.

Une production destinée à alimenter différentes infrastructures

Après ces deux premières unités, le reste de la ferme sera petit à petit mis à l’eau pour atteindre une surface de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Une production électrique destinée à alimenter, par un câble sous-marin, les infrastructures du port, notamment une usine de poissons, et les ferrys en transit. « En France, le scénario maximisé de RTE est de 200 GW de solaire à installer d’ici 2050 », a rappelé M. Thiberge.

Le coût total du projet s’élève à 2,5 millions d’euros, dont la moitié est abondée par des financements publics (ADEME et association Evolen). Les conclusions d’une étude d’impact environnemental menée en amont du projet indiquent que « les espèces marines présentes sur le site seront peu impactées » et précisent que « le risque de dérangement [des oiseaux] peut être considéré comme faible ».

À l’avenir, ces gigafermes pourraient cohabiter avec les fermes éoliennes offshore. « Une colocation serait pertinente, ne serait-ce que pour mutualiser les coûts du câble de transport de la production d’électricité », selon M. Thiberge.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion