Une fermeture du consulat de France à Jérusalem serait une « faute grave » d’Israël, juge Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a jugé mercredi qu’une éventuelle fermeture du consulat de France à Jérusalem, envisagée par les autorités israéliennes en réaction à la reconnaissance d’un État palestinien, constituerait une décision lourde de conséquences.

« Je pense que ce serait une faute grave et donc je ne crois pas qu’elle sera faite », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à France 24 et à Radio France Internationale, alors que ce scénario figure parmi les mesures de représailles étudiées par le gouvernement israélien.

Une menace agitée par Israël

La perspective d’une fermeture du consulat français à Jérusalem a émergé dans le sillage de la reconnaissance officielle par Paris d’un État palestinien, annoncée plus tôt cette semaine. Les autorités israéliennes, vent debout contre cette décision, cherchent à afficher leur fermeté et réfléchissent à plusieurs options de riposte diplomatique.

Un symbole diplomatique majeur

Établi de longue date, le consulat de France à Jérusalem occupe une place hautement symbolique dans la présence diplomatique française dans la région. Sa fermeture constituerait non seulement un affront diplomatique à Paris, mais ouvrirait aussi une crise supplémentaire dans des relations franco-israéliennes déjà mises à rude épreuve par la question palestinienne.

L’Élysée appelle au discernement

En rappelant que cette option serait une « faute grave », Emmanuel Macron a voulu adresser un signal direct à Tel-Aviv, tout en soulignant sa conviction que cette éventualité ne se concrétisera pas. L’Élysée entend maintenir un dialogue ouvert avec les autorités israéliennes et plaide pour éviter toute escalade dans un contexte régional déjà explosif.