De nombreux oiseaux chutent depuis plusieurs mois dans cette ville californienne et personne ne sait pourquoi
Une étrange affaire d’oiseaux pétrifiés en plein vol sème le trouble depuis plusieurs mois dans un quartier de Richmond, situé dans la baie de San Francisco. Une cinquantaine d’entre eux ont déjà trouvé la mort. En dépit des expertises, la raison de leur décès reste bien mystérieuse.
Ils tombent du ciel les uns à la suite des autres, et personne n’en comprend la raison. Depuis plusieurs mois, un quartier résidentiel de la ville de Richmond, au nord de la Californie, fait face à un phénomène inexpliqué et inquiétant. Après avoir eu le malheur de voler dans les environs, de nombreux oiseaux ont en effet trouvé brutalement la mort.
À chaque fois, les volatiles finissent pas s’écraser au sol, toujours dans la même rue, souvent après qu’un bruit comparable à une détonation se soit fait entendre, raconte le Smithsonian magazine. Les victimes : des tourterelles tristes, des corbeaux ou encore des étourneaux sansonnets. Depuis le début de cette affaire, une cinquantaine d’oiseaux sont ainsi passés violemment de vie à trépas.
Plus compliqué qu’il n’y paraît
Selon plusieurs riverains, un tronçon de ligne électrique pourrait être en cause. « J’étais juste à côté quand cela s’est produit. J’ai entendu un bruit semblable à un pétard, et un étourneau est tombé. Le son venait du haut de ce pylône », va jusqu’à affirmer un habitant auprès d’ABC 7 News.
Pourtant, selon PG&E, l’entreprise responsable du réseau électrique, tout est en ordre, et aucune défaillance n’a été constatée par les techniciens. « Le poteau en question est conforme aux directives de sécurité aviaire », souligne leur porte-parole dans un communiqué.
Une déclaration qui trouve sa force dans le fait qu’aucune marque d’électrocution n’a été retrouvée sur les cadavres des pauvres bêtes. Selon les experts, leurs blessures s’apparenteraient davantage à des tirs au « pistolet à plomb, à billes, ou à un lance-pierre ». Une hypothèse troublante qui laisse sceptique plus d’un habitant.
« Je ne peux pas imaginer que quelqu’un puisse être aussi précis tout le temps », déclare Jan Solomon. Difficile en effet de le contredire. « C’est assez bizarre, perturbant et très triste », confie au San Francisco Chronicle Mark Hoehner, un résident âgé de 64 ans. D’autres encore estiment qu’un pistolet à billes ne pourrait pas produire un son aussi fort que celui entendu par le voisinage.
Devant l’absence de réponses fournies par les caméras de surveillance et la frustration grandissante des riverains, le California Department of Fish & Wildlife (CDFW), sollicité par le gestionnaire du réseau, a décidé de poursuivre son enquête. En attendant, les oiseaux continuent de s’écraser sur le bitume sous les yeux impuissants des passants.
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