Val-de-Marne: à bientôt 102 ans, le doyen des médecins français accueille toujours les patients
Ce mardi 18 avril, le doyen des médecins de France devait recevoir les honneurs de ses pairs du Conseil de l’Ordre du Val-de-Marne. À presque 102 ans, il soigne toujours les patients.
Le cabinet de Christian Chenay est situé à son domicile, à Chevilly-Larue. Ayant un peu plus de 400 patients, le médecin ne peut se résoudre à partir en retraite car cela signifierait qu’il abandonne ces derniers, la profession étant touchée par la pénurie.
« Un cadeau honorifique pour saluer son travail »
« On va réussir à les recaser, mais c’est plus difficile que ce que je pensais », explique-t-il au Parisien, ajoutant que c’est « rare » de pouvoir « suivre des malades pendant soixante-dix ans ». Même s’il déplore auprès de BFMTV qu’aujourd’hui, c’est « plus du travail social que du travail médical, c’est surtout des paperasses à faire ». Le généraliste s’est par ailleurs adapté au monde moderne et à sa technologie, il pratique notamment la téléconsultation. L’une de ses patientes explique que Christian Chenay est une « encyclopédie toujours actualisée » car « il passe deux heures par jour à décortiquer les dernières informations médicales ».
De son côté, le médecin estime avoir de la chance d’être toujours en forme à son âge. Son secret : « Oh il n’y a pas de secrets. J’ai toujours mangé un peu à n’importe quelle heure, fait pratiquement toujours deux choses à la fois », confie-t-il à BFMTV, un sourire sur les lèvres.
Ce mardi 18 avril au soir, il était prévu que le Conseil de l’Ordre des Médecins du Val-de-Marne lui remette « un cadeau honorifique pour saluer son travail », souligne auprès du quotidien francilien l’un de ses membres.
Val-de-Marne : à 101 ans, le « plus vieux médecin de France » toujours au chevet de ses patients
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« Je garderai comme patients quelques amis seulement »
Si Christian Chenay a fait sa carrière dans la médecine, c’est parce qu’il se trouvait à Angers et dans cette ville, il n’y avait « pas d’autres études supérieures que la médecine », raconte-t-il. Pour lui, il n’y avait donc pas « beaucoup de choix », ce qui ne l’a pas empêché d’y prendre goût quand même.
Il s’est installé à Chevilly-Larue en 1951. Il s’est notamment occupé des religieux de la communauté du Saint-Esprit. Il admet être resté dans cette commune – qui ne comptait que 300 habitants à cette époque, contre presque 20.000 aujourd’hui – parce que le supérieur lui avait demandé de continuer à s’occuper d’eux. « C’était difficile de les abandonner en cours de route », explique-t-il au Parisien, ajoutant que la bourgade était « un désert médical ».
Alors que la pandémie de Covid-19 sévissait, le médecin a bien failli fermer son cabinet, principalement à cause de la violence de certains patients. C’était la première fois qu’il était face à une telle situation. Si le doyen des médecins assure qu’il va « arrêter », il souligne toutefois qu’il ne gardera « comme patients quelques amis seulement ».
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