Vénissieux : un chauffard refuse d’obtempérer, la police ouvre le feu, un mort et un blessé grave

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(Photo : Suzanne Durand/The Epoch Times)
Von 19 août 2022

Dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 août à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, un homme au volant d’une voiture volée a foncé sur les policiers, renversant et blessant un des agents. Les forces de l’ordre ont ouvert le feu. Le passager de la voiture est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort.

Les faits se sont déroulés jeudi vers minuit, sur le parking du centre commercial Carrefour de Vénissieux, quatre policiers de la BST (Brigade spécialisée de terrain) ont tenté de contrôler un véhicule à l’arrêt, signalé volé, selon une source policière.

« Le conducteur du véhicule enclenchait la marche arrière puis la marche avant en percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot-avant du véhicule. Le véhicule poursuivait sa progression » rapporte le parquet de Lyon. Deux policiers, « dont celui positionné sur le capot » ont ouvert le feu. « Le véhicule finissait sa course une centaine de mètres plus loin », ajoute le parquet.

À l’intérieur du véhicule, « les policiers ont découvert deux hommes très grièvement blessés et leurs ont prodigué les premiers secours ». Les pompiers sur place ont constaté « le décès du passager tandis que le conducteur était transporté à l’hôpital en urgence absolue », indique la même source.

Touché à la tête, le conducteur, âgé de 26 ans, se trouve en état de mort cérébrale. Le passager, âgé de 20 ans, est mort des suites de ses blessures. Les deux individus sont déjà connus des services de police.

Blessé aux jambes, le policier renversé a été conduit à l’hôpital.

Deux enquêtes ouvertes

Selon le parquet de Lyon, deux enquêtes ont été ouvertes dont une pour « recel de vol », « refus d’obtempérer aggravé » et « violences avec arme sur agents de la force publique », elle a été confiée à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

La seconde pour « violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner », a été  confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les deux policiers ont été placés en garde à vue.

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