Marion Kaplan est naturopathe fonctionnelle, auteur et conférencière. Elle a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la nutrition et à la santé, et notamment Symbiotique.
Un livre dans lequel elle décrit l’impact néfaste de certains aliments sur notre santé, tout en préconisant un retour à une alimentation ancienne, inspirée du régime paléobiotique.
« Aujourd’hui, nous avons perdu nos repères et nous ignorons les lois naturelles, quitte à appauvrir notre alimentation. La nourriture n’est plus une question de santé mais un enjeu économique, au point qu’il est devenu très compliqué de manger sainement, c’est-à-dire des aliments de saison et locaux », écrit Marion Kaplan.
« [...] nos aliments se sont tellement appauvris en éléments nutritifs qu’ils sont devenus carentiels ; et ils véhiculent tant de produits toxiques (métaux lourds, pesticides pour l’agriculture, hormones pour l’élevage, vaccins, antibiotiques, etc.) que nos corps souffrent et que la planète craque », ajoute-t-elle.
Le sucre : l’ennemi public n°1
Parmi les aliments dont la consommation excessive a un effet délétère sur notre santé, le sucre figure en bonne place. D’autant qu’on le retrouve désormais dans un très grand nombre de préparations et de plats transformés, y compris salés.
« Aujourd'hui, on mange du sucre partout. Dans le pain, dans les pommes de terre, dans les pizzas, dans les McDo, dans toute la biscuiterie. Ils rajoutent même du sucre dans les cornichons, dans les jambons, dans les préparations, dans les charcuteries… ils en mettent partout ! » observe la naturopathe.
Si le glucose constitue une source d’énergie indispensable pour notre organisme, Marion Kaplan souligne néanmoins qu’au-delà d’une certaine quantité, il devient « un poison » et augmente notamment le risque de problèmes dentaires, de surpoids ou d’obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, tout en favorisant le vieillissement prématuré.
« Le pire poison, c’est le sucre liquide, poursuit l’ancienne élève du docteur Kousmine. Les sucres qui font grimper votre glycémie d’une façon rapide et brutale sont les plus délétères pour votre organisme. »
Et Marion Kaplan de rappeler également « le fort effet addictif [du sucre] dont le potentiel est, semble-t-il, plus important que celui de la cocaïne ».
« Il ne crée pas une addiction qui entraîne des modifications de la conscience, comme le ferait une drogue, mais il a un véritable impact psychique en termes de compensation face au stress, de consolation, de récompense », ajoute-t-elle.
Quatre kilos d’additifs alimentaires par personne chaque année
Outre les méfaits du sucre, Marion Kaplan évoque aussi les dangers des aliments ultra-transformés qui « sont davantage des produits manufacturés que de véritables aliments », et qui contiennent bien souvent une ribambelle d’additifs alimentaires.
« [...] ce sont des aliments morts, sans vitalité, qui ont perdu la plupart de leurs nutriments, qui contiennent des sucres et du gluten cachés aux propriétés inflammatoires, et qui sont assaisonnés d’additifs très nuisibles à moyen et long terme pour votre santé et votre moral », confie la naturopathe.
« Il n’y a pas beaucoup de différence entre un émulsifiant de produit vaisselle et celui qu’on utilise pour la fabrication de pâtisseries à la chaîne et de barres chocolatées, de crèmes et autres mayonnaises contenant une tonne d’additifs. »
« Leurs effets néfastes ne sont peut-être pas immédiats, mais notre corps n’est pas conçu pour consommer ce type d’”aliments” tout au long de la vie, ce qui peut entraîner à long terme des cancers et d’autres maladies liées à notre civilisation », renchérit-elle.
Des additifs alimentaires que nous ingérons en moyenne à hauteur de quatre kilos (soit environ dix grammes par jour) par personne chaque année, selon une étude française publiée en 2021 dans la revue Nature.
Des blés qui n’ont plus rien à voir avec ceux consommés autrefois
La naturopathe regrette également les modifications génétiques dont certains aliments consommés en grande quantité ont fait l’objet ces dernières années, notamment le blé.
« Depuis la fin des années 1960, on a tant croisé et hybridé les blés pour augmenter leur rendement que les espèces modernes seraient incapables de survivre à l’état sauvage », explique-t-elle.
« Les 70 kilos de blé qu’un Français consomme par an n’ont donc plus rien à voir au niveau génétique, structurel et chimique avec le blé des origines. »
« Le génome d’aucun autre aliment n’a subi autant de modifications sur un laps de temps aussi court. Et aujourd’hui, personne n’est capable de prévoir l’effet des gènes surnuméraires du blé moderne sur la physiologie humaine », s’inquiète Marion Kaplan.
Si manger sainement peut parfois s’avérer un véritable casse-tête dans la société moderne, l’auteur du livre Symbiotique affirme pour sa part qu’il est tout à fait possible d’échapper à la « dépendance imposée par l’industrie agroalimentaire ».
Et ce sans que nos choix en matière d’alimentation ne finissent par « devenir une obsession » ou qu’ils nous isolent de la société.
Et Marion Kaplan de conclure : « La qualité de votre nourriture est à la base de ce que vous êtes, corps et esprit. »
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