Les normes établies après 1945 se sont effondrées, les règles du droit international sont bafouées, et la diplomatie n’est plus qu’un simulacre, souvent utilisée comme un instrument de ruse et de manipulation. Lehmici décrit un processus d’« ensauvagement du monde », marqué par la banalisation des assassinats ciblés, l’indifférence envers la Charte des Nations Unies, et la destruction de repères civilisationnels essentiels.
Il évoque des exemples concrets : diplomates éliminés, scientifiques iraniens assassinés, bombardements d’ambassades, et guerres économiques imposées par des puissances occidentales. Pour lui, ce conflit global s’exprime à travers une multitude de fronts : Ukraine, Gaza, Liban, Syrie, Yémen, Taïwan, Congo, Inde/Pakistan. Il accuse l’Occident d’alimenter ces foyers par une stratégie d’usure, d’ingérence et de sabotage, y compris via des opérations de renseignement, des sanctions économiques massives et une guerre cognitive menée jusque dans les esprits. Le risque nucléaire est omniprésent.
Lehmici évoque la désintégration des accords de désarmement, la fragilisation des systèmes de dissuasion, et le danger que représente l’usage banalisé de concepts comme les frappes « préventives ». Il s’alarme de voir certains experts et médias évoquer la destruction partielle d’un pays avec un cynisme détaché, oubliant les conséquences réelles d’une attaque nucléaire. Selon lui, les institutions internationales ont perdu toute crédibilité. Le Conseil de sécurité des Nations Unies est paralysé par le droit de veto, utilisé pour protéger certains États contre toute condamnation. Le Sud global – notamment les BRICS – rejette de plus en plus l’ordre unipolaire imposé depuis la fin de la guerre froide.
Pour éviter une conflagration généralisée, Lehmici appelle à une refondation complète du système international. Il plaide pour un nouveau Congrès mondial, capable de rétablir le droit au cœur des relations entre les nations. Faute de quoi, dit-il, nous nous dirigeons vers des scénarios « apocalyptiques », où plus aucun domaine – ni l’économie, ni la culture, ni même la biologie – n’échappera à la logique de guerre.
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