En s'appuyant sur son parcours de végétarienne et sur des attaques reçues depuis l’enfance, Amanda Castillo montre que les justifications qui banalisent la souffrance animale — « c’est naturel », « ça fait plaisir », « c’est nécessaire » — sont les mêmes qui minimisent la douleur des femmes. Elle rapproche l’« errance médicale » des patientes de l’invisibilisation de la chaîne d’abattage : euphémiser la violence permet de s’en dédouaner. Dans le même esprit, le male gaze découpe les femmes en fragments, la pornographie neutralise l’empathie, et un langage sexiste (insultes animalisantes, masculin qui « l’emporte ») façonne un monde où certaines vies comptent moins.
Sur le plan social et politique, Amanda Castillo pointe les contradictions des pouvoirs publics et l’angle mort qui frappe les femmes racisées, à la fois animalisées et hypersexualisées. La montée du masculinisme est l’envers d’un sursaut féministe : pendant que des hommes se radicalisent, des femmes se retirent du couple hétérosexuel et réinventent leurs solidarités. Castillo réfute les explications « naturalisantes » des comportements masculins et plaide pour des leviers concrets : indépendance économique, engagement politique, éducation émotionnelle des garçons, réforme des récits publicitaires et du langage.
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion